Méa Culpa
Ca faisait un moment que je voulais rédiger ce billet, mais vous savez ce que c'est, la flemme, tout ça, bon, je le fais demain, promis etc...
D'autant que je savais, oui, je savais que la fièvre Gainsbourg allait reprendre le pays, puisque je savais de longue date que Sfar tournait un film sur lui. Après ça j'aurais pu me la péter genre "ouais, moi j'ai trroooop pas attendu le film pour aimer Gainsbourg", alors que là, piteusement, j'en parle alors que tout le monde en parle aussi. Et le pire, c'est que bon, je suis même pas un fan de Gainsbourg... Tout au plus, quelques chansons que je trouve jolies, mais l'artiste ne m'a jamais attiré, le personnage public encore moins.
Cependant. Des dizaines de fois, depuis que je suis gamins, j'ai entendu mes mentors ou autres conseillers de bon goût me dire "celui-là, il faut l'écouter". Mais non. Rien n'y a fait. Jusqu'à ce jour de printemps 2009 où chez mon disquaire préféré, j'ai découvert une très jolie réédition "format original" (mais en CD, mais jolie quand même, avec une petite pochette pour mettre le cd, mignon tout plein...) de l'album "Histoire de Melody Nelson". Et je l'ai achetée (comme quoi, le marketing, ça marche).
Bon, et dès la première écoute, comment dire... J'ai déjà eu des chocs musicaux dans ma vie, mais là... à la dernière note de l'album, recollant temporairement le misérable quotidien de mes pensées, m'est venue la réaction suivante: "Mais putain, pourquoi j'ai attendu 34ans avant d'écouter ce bijou!?!".
Donc voilà, au cas où l'un de vous aurait aussi raté ça, ne faites pas comme moi, n'attendez pas... Il en manque une, mais comme tout le monde la connait, c'est pas bien grave.